Après l’annonce de son retrait de la F1 et son retour en Endurance, Mark Webber explique qu’il n’avait tout simplement plus envie de F1, malgré plusieurs offres pour 2014. L’Australien insiste aussi sur le fait que la Malaisie et l’affaire des consignes non respectées par Vettel n’a pas influencé sa décision.
Pourquoi avez-vous pris la décision de rejoindre Porsche dans le WEC à la fin de la saison ?
Le timing est parfait pour rejoindre un programme tout jeune. C’est un défi sensationnel et une opportunité pour mon avenir que de travailler avec l’une des plus célèbres marques du sport automobile.
Que pensez-vous de retourne au Mans après ce qui s’est passé avec votre accident en 1999 ?
Je reconnais que la course automobile est dangereuse, mais Le Mans est l’un des plus célèbres circuits du monde et, pour être honnête, je le vois encore comme un goût d’inachevé et je veux réussir à bien faire là-bas. Le Mans peut être cruel comme nous venons de le voir cette année encore mais y gagner y est incroyablement gratifiant et cela fait partie de l’attrait.
Est-ce que les événements du GP de Malaisie ont influencé votre décision ou permis de vous faire une idée ?
Non, j’avais un plan personnel pour l’avenir et j’y suis resté attaché. Le Mans, c’est le prochain chapitre.
Étiez-vous sous pression ou encouragé à quitter Red Bull par l’équipe ou est-ce purement votre décision ?
Je n’ai jamais demandé à l’équipe une prolongation de contrat mais je suis resté en contact avec Dietrich Mateschitz au cours des six à huit derniers mois et il a été une personne d’une qualité absolue pour moi. À l’avenir, je vais rester à l’intérieur de la famille Red Bull, en collaboration avec la marque.
Vous êtes l’un des pilotes les plus vieux sur la grille, votre âge a-t-il affecté votre pilotage et était-ce un facteur dans votre décision de partir ?
Bien sûr, vous aimeriez faire toute votre carrière en F1 en gardant vos 25 ans. Demandez à n’importe quel sportif homme ou femme qui est dans le milieu ou la fin de sa trentaine et il vous dira que les choses ne deviennent pas plus faciles. Le sport professionnel est ainsi fait.
Aviez-vous le choix de rester en F1 ?
Oui, mais la Formule 1 n’était plus sur ma liste pour 2014. Cela n’a donc pas été une considération pour moi.
Ecartez-vous un éventuel retour en F1 si une occasion se présente à l’avenir ?
Je dirais que c’est très peu probable, compte tenu notamment de la nouvelle direction que va prendre la F1 avec les nouveaux règlements. Il faudrait s’y frotter très rapidement pour être performant.
Enfin, qu’est-ce qui va vous manquer en F1 ?
J’ai conscience que la F1 est considéré comme le sommet absolu du sport automobile et j’ai travaillé avec des gens incroyables, en particulier Adrian Newey. J’ai conduit dans certaines des conditions et sur des circuits parmi les plus difficiles, contre certains pilotes incroyables et je vais continuer à le faire jusqu’à la fin de l’année. Est-ce que cela va me manquer un peu ? Oui, bien sûr, mais le temps ne s’arrête pas pour autant et il est temps de passer à mon prochain défi.