Bruno, bienvenue à Suzuka. Est-ce bien un de vos circuits préférés ?
Oui, c’est un de mes préférés. Il comporte beaucoup de courbes rapides et cela me plait énormément. Je suis impatient d’entrer en piste demain dans une voiture qui devrait être assez compétitive ici.
Nous approchons de la fin de saison, mais la vôtre en est encore à son début. Comment vous êtes-vous adapté à votre nouveau rôle ?
Jusque-là plutôt bien. A chaque course, nous avons progressé, à l’exception peut-être de Singapour. Le fait de me familiariser avec la voiture m’a permis d’élever mon rythme. Les prochaines courses seront un vrai test sur ma capacité à extraire plus de la voiture et hausser mon niveau. J’espère que cette expérience positive se poursuivra sur le même chemin.
Quel a été l’aspect le plus gratifiant dans le fait de devenir pilote titulaire ?
Piloter ! J’ai aimé avoir la chance de piloter une voiture compétitive. C’est une nouvelle expérience pour moi en F1. Entrer deux fois dans le top 10 et marquer mes premiers points dès ma deuxième course pour l’équipe ont été de grandes réussites. J’espère pouvoir envisager encore plus.
En regardant précisément, quelles difficultés présente le circuit de Suzuka ?
La piste est très étroite comparée aux standards de la F1. L’angle du virage 1, par exemple, se négocie aux alentours de 300 km/h. C’est pratiquement aussi serré qu’à Monaco en certains endroits, ce qui ajoute de vraies difficultés en termes de réglages. Il faut un avant précis ici, mais en même temps, vous pouvez avoir du mal si l’équilibre est faible. Tout est une question d’équilibre. L’usure des pneus sera aussi un problème et cela va jouer un rôle déterminant.
Pensez-vous que Suzuka conviendra bien à la R31 ?
Je le crois. Nous devrions revenir où nous étions à Spa et à Monza. Ce sera intéressant de voir comment se comporte la voiture sur ce circuit rapide et nous devrions être de retour dans le top 10.
Source Lotus Renault GP