Paul, vous avez piloté durant deux séances d’essais. Quels sont les principaux enseignements que vous en avez tirés ?
Ça c’est relativement bien passé en Malaisie. Ça s’annonçait difficile pour moi vu que je n’avais pas eu l’occasion de piloter dans le simulateur auparavant, c’était donc un circuit totalement nouveau pour moi et très différent. Avec les températures élevées et le comportement différent des pneus, c’était compliqué mais je pense que j’ai progressé et engrangé de l’expérience. Je n’ai pas trouvé le tracé dur physiquement mais la chaleur et l’humidité c’était quelque chose ! En DTM il fait très chaud dans la voiture mais là ce n’est pas du tout pareil. Tout ceci fait partie de l’apprentissage et je trouve que je m’acclimate plutôt bien.
Vous avez aussi eu la chance de vous assoir dans différentes voitures, celle d’Adrian en Australie et celle de Tonio en Malaisie. Est-ce un défi particulier ?
Chaque équipe de mécaniciens a sa façon de travailler vu qu’il y a des ingénieurs différents, mais les voitures sont très proches. J’ai pu me faire une idée des réglages de base que Tonio ou Adrian veulent pour leur voiture, mais en terme de programme à suivre c’est pareil pour les deux pilotes. Pour l’instant je suis conscient que ce n’est pas ma voiture et que je dois faire attention et progresser petit à petit, je dois contrôler et être constructif dans ma façon de récolter les données pour le weekend.
Avez-vous déjà piloté sur le circuit de Shanghai auparavant ?
Non, ce sera là aussi nouveau pour moi car je n’aurais pas de séance au simulateur avant. Je commencerais donc par la base, apprendre la piste. Au moins j’ai maintenant un peu plus d’expérience sur ce type de tracé conçu par Tilke, très large, et mon but est de continuer à progresser.