Vous avez vécu une course difficile à Barcelone. Que s’est-il passé à votre avis ?
Oui, c’était difficile et évidemment, j’étais déçu de ne pas avoir tiré meilleur parti de ma sixième place obtenue en qualification. J’aurais même pu monter plus haut sur la grille, mais mon deuxième secteur dans mon tour de qualification n’était pas le meilleur. Quant à la course, je n’ai pas très bien roulé à certains moments après mon premier arrêt. Mais ce que j’ai appris, c’est que, idéalement, nous voudrions avoir plus de pneus neufs. La dégradation des pneus a été un élément capital et je pense que cela a affecté mon pilotage dimanche.
Sur quels aspects faudra-t-il se concentrer à Monaco ?
C’est un type de course différent, unique. La qualification sera très importante. Je pense que nous pouvons effectuer une très solide qualification, près des leaders. Ce sera la clé de la course, sans aucun doute. Si vous vous qualifiez en mauvaise position, il est très difficile de revenir parce qu’il y a très peu de possibilité de dépassement. C’est un circuit très serré et les opportunités sont des privilèges. Aussi, samedi sera crucial pour nous.
Piloter à Monaco, est-ce vraiment particulier ?
Oui, vraiment. C’est une course inhabituelle, différente des autres par sa spécificité, son programme au long du week-end et aussi par la proximité des spectateurs en bord de piste. C’est un endroit où, en tant que pilote, vous devez vous concentrer fortement parce que c’est un circuit étroit. Mais j’y ai de bons souvenirs puisque j’y ai fini deuxième en GP2 en 2009. Aussi je suis impatient de revenir là et de conquérir d’autres succès. Il faut aussi se souvenir que Monaco est un grand carrefour, non seulement pour le sport automobile, mais pour tous les sports. Quand les gens pensent à la F1, ils pensent à la course de Monaco. Pour cette raison surtout, nous savons que c’est La course.
Quelle comparaison feriez-vous entre un pilote de F1 de cette année et un pilote de l’an dernier ?
Le KERS et le DRS (aileron arrière mobile) nous occupent beaucoup et le pilote aujourd’hui a considérablement plus de choses à penser dans son cockpit. En ce moment, c’est très agréable d’avoir ces instruments parce qu’ils nous aident énormément pour les dépassements, c’est une bonne chose donc. Pour moi, ce n’est pas le principal souci du moment. Ce que nous devons comprendre, ce sont les pneus, parce qu’ils influent sur la physionomie des courses.