Charles Pic, le pilote Caterham, a pu accorder un peu de son temps à notre envoyé spécial à Montréal, après une séance de qualifications réussie, où il a fini à la 18è place : non seulement devant ses concurrents directs de Marussia, mais aussi devant la Lotus de Grosjean.
Tu te débrouilles très bien, il faut le dire. Tu te bats contre les Marussia pour le moment, mais nous parlons toujours du présent. Quels sont les plans à long terme ? A quelle place veux-tu terminer la saison ?
Notre objectif principal est de continuer à grandir, à progresser, parce que Caterham est une jeune équipe, une très jeune équipe. En tant que pilotes, notre boulot est de continuer d’attaquer à chaque course.
Nous avons vu Caterham signer de très bons résultats récemment, se rapprocher du peloton, et Giedo Van der Garde a même pu passer en Q2 à Monaco. Est-ce que c’est quelque chose que Caterham peut continuer à faire ? Peuvent-ils encore se rapprocher du peloton ou bien travaillez-vous plus sur la constance dans les performances ?
Je crois que Monaco ne reflète pas vraiment les performances de notre voiture actuellement, les conditions étaient délicates. Les qualifications étaient très bonnes pour nous car on a profité au maximum de la situation, mais je pense que pour l’instant la voiture n’est pas assez rapide pour passer en Q2 en qualifications. Je crois que nous sommes meilleurs en rythme de course qu’en vitesse pure de qualification. On commence à être un peu plus proche de Sauber et Williams en course, donc on doit continuer dans cette direction. L’objectif est de se rapprocher à chaque course, chaque saison.
Concernant la compétition avec Sauber et Williams, ces deux équipes ont été en position de marquer des points et ont dans le passé pu marquer des points régulièrement au championnat. Est-ce que Caterham va pouvoir obtenir des points cette année ?
Ca dépend de ce qu’on va faire. Pour le moment, je crois que nous ne sommes pas en position de marquer des points à la régulière. Tout peut arriver, mais sur une course normale nous n’avons pas l’opportunité de marquer des points. Mais on travaille dur, et c’est bien sûr l’objectif sur le long terme.
Merci Charles. Et pour finir, une petite question sans rapport avec la F1. En tant que Français dans une ville qui parle français, es-tu souvent venu Montréal, et que fais-tu à Montréal quand tu y viens ?
Non, pas souvent, parce que bien sûr Montréal est très loin de la France. Mais je suis venu l’an passé, et c’est une super ville, avec une très belle piste. Je profite des moments que je passe ici à chaque fois que je le peux.
De notre envoyé spécial à Montréal, Jordan Irvine