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Irvine plébiscite une équipe Ferrari 100% italienne

Sa plus grande faiblesse peut être sa plus grande force

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Malgré un regain d´espoir l´an dernier, Ferrari semble de nouveau face à des difficultés qui perdurent depuis longtemps. L´écurie est la cible constante des critiques qui ont tendance à se ressembler, depuis son dernier titre remporté en 2008.

Eddie Irvine est bien placé pour donner un avis sur l´équipe de Maranello : il a piloté pour les Rouges de 1996 à 1999.

« Le travail à l´italienne n´est pas idéal. C´est une manière de travailler surprenante et magnifique, très divertissante. Mais le mélange des mentalités allemandes et anglo-saxonnes est sans doute meilleur. Todt s´en était rendu compte et l´avait amené chez Ferrari. »

Malgré ce constat, l´Irlandais soutient qu´il faut maintenir la base qui fait l´identité de Ferrari.

« Quand je regarde les années où Michael (Schumacher) a remporté tous les championnats : un pilote allemand, un chef technique britannique, un designer sud-africain, un directeur français… est-ce vraiment Ferrari ? Le puriste qui sommeille en moi pense que non. »

Aujourd´hui, les postes clés sont de nouveau occupés par des Italiens. Tout en haut de l´organigramme, il y a le nom du président de la marque au Cheval Cabré, Sergio Marchionne.

Le directeur d´écurie, Maurizio Arrivabene, « est autant italien qu´un Italien puisse être. »

Le chef designer Simone Resta et Mattia Binotto complètent la liste. « Mattia était avant mon ingénieur » se souvient Irvine. « Un garçon très intelligent, très méthodique et raisonnable. Je suis impatient de voir quelles différences dans les résultats il parviendra à obtenir. Je l´aime beaucoup. »

Connu pour ne pas mâcher ses mots, Irvine se montre pourtant très compréhensif face aux difficultés rencontrées par les Rouges.

Les gens chez Ferrari tentent « de rebâtir une équipe italienne. S´ils n´y arrivent pas, ils auront au moins essayé ! »

L´ancien pilote affirme que la tâche n´est pas si simple qu´elle en a l´air : « Si Todt revenait, il aurait besoin de 5, 6, voir 7 ans pour remettre les choses en état », quant à un retour de Ross Brawn, cela pourrait aider, mais « je doute que ça puisse suffire. La Formule 1 n´est pas un job à temps partiel. »

Irvine tient enfin à défendre et saluer le travail de Maurizio Arrivabene.

« La pression qu´il subit est incroyable. Un des problèmes qu´il rencontre est que Marchionne n´est pas un homme issu du monde de la course, mais une personne venant du marketing et de la finance. Mais les sports mécaniques, c’est une autre affaire. Marchionne exige beaucoup et il l´exige trop vite. »

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