James Allison ne devrait faire des apparitions moins rapprochées sur les Grands Prix pour Ferrari. Le directeur technique de la Scuderia n’était pas à Montréal le week-end dernier afin de se concentrer sur le projet 666.
666, le chiffre du diable ? C’est pourtant bien le nom de code de la Ferrari de 2015, dont Luca di Montezemolo attend beaucoup, notamment au niveau de l’intégration châssis / moteur, à soigner par rapport à la F14 T.
Allison continuera à suivre d’un peu plus loin les développements de la monoplace actuelle dans la nouvelle organisation mise en place à court terme. Ainsi c’est Pat Fry, ancien directeur technique et aujourd’hui responsable de l’ingénierie piste, qui sera chargé de faire des rapports réguliers à Allison sur les évolutions qui ont fonctionné ou non.
"Le résultat du Canada n’était pas satisfaisant. Nous devons travailler sur les domaines où nos concurrents font la différence, notamment le moteur. Nous avions de nouvelles pièces que nous n’avons pas utilisé et du côté du moteur, les changements ont été minimes et liés aux logiciels. Cela devrait aller mieux en Autriche mais je ne veux pas faire de pronostics. J’ai demandé à l’équipe technique de bien se concentrer sur son travail," déclare le directeur, Marco Mattiacci.