En tant que partenaire de Renault, l’équipe Toro Rosso est consciente d’être désavantagée par rapport aux équipes qui disposent d’un moteur Mercedes. Mais à Faenza, on est persuadé que le constructeur français va réagir et qu’il reviendra au niveau de son concurrent allemand.
“Le groupe motopropulseur a une très bonne base, il est donc capable d’être beaucoup plus compétitif,” explique James Key, directeur technique de l’équipe Toro Rosso. “Bien sûr, on ne peut pas changer grand-chose sur le moteur avec le processus d’homologation, mais on peut travailler sur le logiciel et c’est un domaine dans lequel il y a un grand potentiel de développement.”
“Il y a d’autres secteurs qui ne doivent pas être homologués et sur lesquels nous pouvons travailler, des choses qui ont un effet direct sur le groupe motopropulseur. Il y a encore de la marge pour progresser sensiblement. Notre problème c’est que le moteur Mercedes est arrivé très loin dans son développement, c’est comme s’ils s’étaient préparés depuis plusieurs années et nous essayons maintenant de les rattraper. Allons-nous y arriver cette année ? C’est difficile à dire. Je l’espère, mais si nous adoptons une approche plus ouverte pour l’année prochaine, je suis persuadé que nous serons en bonne position,” ajoute l’ingénieur britannique.