A six courses de la fin du championnat, Lewis Hamilton compte une avance confortable sur Sebastian Vettel, à hauteur de 40 points.
Bien entendu, ni le Britannique ni Mercedes n’entendent profiter de ce petit matelas pour relâcher la cadence ce week-end à Sotchi. Lewis Hamilton ne prend rien pour acquis à l’heure actuelle.
« Je ne pense pas qu’il soit possible de toucher d’une main le trophée du champion du monde – soit vous avez les deux mains collées dessus, soit vous ne l’avez pas. Il reste encore beaucoup de courses, beaucoup de points à distribuer. Six courses, c’est beaucoup. Mon travail, mon objectif, mon approche, sont exactement les mêmes. »
Si Lewis Hamilton compte autant d’avance, c’est parce qu’il a réussi à ne pas céder à la pression. Dans le même temps, Sebastian Vettel a commis trop d’erreurs, comme récemment à Monza ou à Hockenheim.
« Je suis plus heureux, plus en forme et plus fort que jamais » confirme le Britannique.
« C’est ma saison la plus difficile, car je me bats contre un quadruple champion du monde. Les enjeux n’ont jamais été aussi importants. »
« Mon approche est toujours la même : la victoire, c’est l’objectif. »
Lewis Hamilton semble, plus que jamais, la figure de proue de Mercedes, tirant l’écurie vers le haut. Comment s’y prend-t-il donc ?
« Casser les codes, les modèles préétablis, mettre au défi les gens… ma vie tourne autour de cela. Je suis un vrai casse-couilles [sic] pour mes ingénieurs puisque je les mets tout le temps au défi, au défi, au défi… Même si je trompe, je ne cesse de les questionner, de les interroger. Et quelque part, j’aime à penser que cela a un impact positif pour donner des idées aux ingénieurs, pour trouver une direction de travail afin de pousser la voiture. »
L’an dernier, Valtteri Bottas fut le meilleur des deux pilotes Mercedes à Sotchi. Comment Lewis Hamilton compte-t-il s’y prendre pour inverser la tendance cette saison ?
« Je pense vraiment que nous serons dans une meilleure position ce week-end qu’en 2017. C’est toujours un défi de tout bien faire. Nous allons nous servir des leçons apprises de l’an dernier, en ayant une approche un petit peu différente aussi, parce que la voiture est différente. Elle a progressé. Mais nous aurons des pneus différents ce week-end. Nous n’aurons pas à relever les mêmes défis. »