La plupart des pilotes se plaignent de l’usure très rapide des nouveaux pneus Pirelli, mais le Français Jean-Eric Vergne est plutôt d’un avis contraire, car il estime que cette caractéristique devrait l’avantager.
"S’il y a une chose que j’aime dans ces pneus, c’est qu’on ne peut faire qu’un tour rapide avec eux," explique Jean-Eric Vergne. "C’est vraiment bien, vous avez droit à un seul tour. Il faut y aller et puis c’est tout. Cela convient à mon style de pilotage, car je suis assez agressif. Je ne dirais pas que je suis agressif tout le temps, mais juste quand il le faut. Lorsqu’il faut pousser, je suis là."
Ces pneus pourraient lui convenir en qualification cette saison, mais en essais privés, cela lui complique bien sûr la vie.
"L’année passée nous pouvions tester des choses, mais cette fois-ci c’est impossible. Lorsque vous montez de nouveaux pneus, vous perdez très rapidement quatre secondes par tour et il est donc très difficile de tester quelque chose. La piste n’est pas exagérément froide, mais elle l’est certainement plus que celle de Melbourne."
"C’est un problème, mais toutes les équipes sont logées à la même enseigne et il faut donc travailler pour surmonter cette difficulté. Nous avions les mêmes problèmes au début de l’année passée, mais en fin de saison, nous arrivions à faire les courses avec un seul arrêt au stand. Si personne n’arrive à bien gérer l’usure des pneus en début de saison, nous allons certainement voir des courses avec de très nombreux arrêts," ajoute le pilote français.