Michael Schumacher a écrit les plus belles pages de sa carrière avec la Scuderia Ferrari, lorsque celle-ci était dirigée par son ami Jean Todt. Aujourd’hui, le septuple champion du monde doit composer avec le manque de compétitivité de sa Mercedes et cela n’a pas échappé au président de la FIA.
"Michael Schumacher a eu quelques problèmes l’année dernière à l’occasion de son retour, car le succès en F1 dépend d’une combinaison de différents facteurs," explique Jean Todt. "Il faut bien sûr être un très bon pilote, mais aussi être dans la meilleure voiture et l’une des meilleures équipes. Je crois que Mercedes a l’envie et les capacités de concevoir une voiture à la hauteur de son talent, mais pour le moment il faut bien dire qu’il n’est pas au volant de l’une des meilleures voitures du plateau."
"Il était très important pour ce sport qu’un grand pilote comme Schumacher revienne, ce qui a bien sûr fait fleurir un tas de commentaires. C’est l’un des plus grands pilotes de l’histoire de la F1. Il a remporté sept titres, dont cinq avec Ferrari, et il avait décidé de mettre un terme à sa carrière à l’âge de 38 ans," poursuit le Français.
Mais à la fin de l’année 2009, Michael Schumacher s’est mis en tête de revenir à la F1 avec l’ambition affichée de remporter quelques victoires de plus. Toutefois, ce retour à la compétition ne s’est pas déroulé comme prévu puisque le champion allemand n’a toujours pas fait son retour sur un podium, même sur la plus petite marche.
"Jusqu’à présent les résultats ont été décevants pour Michael, mais je suis persuadé qu’au volant d’une voiture compétitive, il pourrait encore démontrer de quoi il est capable," ajoute Jean Todt.