Jean Todt est le Président de la FIA, et donc le garant des décisions qu’elle prend. Néanmoins, le Français avoue qu’il a parfois des regrets quant à la manière dont les choses évoluent, et notamment sur l’importance prise par le travail de l’ombre des équipes.
"Les choses changent, parfois dans le bon sens, parfois dans le mauvais" analyse Todt. "Je pense que les voitures sont trop fiables. Je pense qu’il y a trop de choses qui se passent en coulisses. La simulation, les pilotes qui simulent le circuit à l’usine pendant le week-end de course, ou n’importe quand, sans limites."
Il admet une certaine nostalgie de l’époque où tout se simulait en piste : "Dans un sens, le passé me manque parfois. Les essais privés me manquent, tout le monde se plaignait qu’il y en avait trop. Au moins, on pouvait voir ce qu’il s’y passait."
"C’était probablement trop, mais je pense qu’il y a désormais trop de simulations cachées à l’usine. La modernité est clairement une bonne chose, mais elle devrait aussi parfois être plus contrôlée."