La FIA est garante de la sécurité sur les lieux des Grands Prix et on sait que le rendez-vous de Bahreïn s’annonce comme très délicat à ce niveau. Pourtant, Jean Todt, le président de la FIA, n’est pas présent à Bahreïn et certains journalistes estiment que ce n’est pas normal.
"Alors que les mécaniciens et le personnel qui travaille sur les motor-homes doivent attendre et voir s’ils seront pris comme cible d’attaques, Todt brille par son absence dans le pays," écrit Kevin Eason dans les colonnes du Times de Londres.
"La FIA se montre impuissante dans les moments les plus urgents," ajoute le journaliste Paul Weaver dans le Guardian.
Le journaliste brésilien Livio Oricchio ne semble toutefois pas très inquiet de la situation locale. "Je me suis rendu de l’aéroport à l’hôtel au volant d’une voiture de location en traversant la ville et j’ai trouvé que Manama était bien calme. Je n’ai vu aucune protestation politique."