Le président de la FIA Jean Todt ne semble pas être totalement satisfait de la finale du Championnat du monde de F1 dimanche passé à Abu Dhabi.
"Nous devons favoriser les dépassements. A Abu Dhabi, ils étaient impossibles," déclare Jean Todt dans les colonnes du journal italien La Stampa.
Jean Todt parle-t-il en tant qu’ancien président de Ferrari ? "Non, je parle en tant que président de la FIA. Regardez par exemple ce qui est arrivé à Hamilton : il avait des pneus frais et il pouvait tourner deux secondes au tour plus vite que Kubica, mais il n’a jamais réussi à le dépasser. Désormais, avant d’homologuer un circuit, nous examinerons sa capacité à être spectaculaire en plus de son niveau de sécurité."
La Scuderia Ferrari aurait-elle laissé le titre lui filer entre les doigts avec Jean Todt sur le muret des stands ? "Je suis content d’avoir laissé un bon souvenir, mais peut-être que j’aurais fait terminer les voitures en 10e et 15e positions au lieu des 7e et 10e places conquises par les Ferrari à Abu Dhabi. Je n’étais pas là et je ne sais donc pas ce qui se serait passé."
Jean Todt peut-il contester que l’erreur commise par la Scuderia était grossière ? "Il est facile de critiquer ceux qui sont passés à côté d’un succès qui semblait impossible à manquer. Lorsque la pression monte, un Grand Prix de F1 devient une sorte de guerre et les adversaires (Red Bull, NDLR) ont réussi à créer un grand état de nervosité chez Ferrari."