À son époque, on l’appelait Jos ‘le Boss’ Verstappen en hommage à sa bravoure, particulièrement au cours des luttes roue contre roue face à ses rivaux. Et malgré une grosse frayeur à Monaco et un dépassement audacieux à Spa, son fils Max a de qui tenir.
« Nous discutons de certains virages, vibreurs ou dépassements, a déclaré Verstappen père cette semaine, comme celui de Spa où il a doublé Nasr à l’extérieur. C’était évidemment une belle manœuvre, mais pas entièrement sans danger à 300 km/h. Max ne doit pas croire que ça marchera à tous les coups. »
« Je pensais parfois à la peur quand j’étais moi-même au volant, mais vous vous rappelez alors que c’est vous qui êtes aux commandes. Maintenant que c’est Max qui pilote, j’y repense à l’occasion, surtout sur des circuits plus dangereux. Sotchi, par exemple, n’était pas dénué de risque si on se penche sur les accidents auxquels on a pu assister. Je m’inquiète parfois mais Max aime tellement la course que j’espère que rien ne lui arrivera. »
Mais la bravoure n’explique pas tout, et le jeune Verstappen se sert également de sa tête.
« Après le virage rapide qui même à la chicane de Suzuka, reprend Jos, la voiture va maintenir sa vitesse pour ne pas perdre d’énergie. Max a donc changé ses réglages pour accélérer à la place. C’est pour ça qu’il a eu l’air de dépasser si facilement Carlos Sainz. Il y avait déjà pensé avant de se placer derrière son coéquipier, et c’est un atout supplémentaire pour lui. »