Alors que Jules Bianchi a signé pour une deuxième saison chez Marussia, il fera de nouveau équipe avec son actuel ingénieur de piste, Paul Davison. Ce dernier est d’ailleurs ravi que le Français prolonge dans l’équipe, et il nous explique pourquoi.
« Il a une très bonne compréhension des bases et un très bon équilibre. Il n’essaie pas de jouer le rôle d’ingénieur, il nous dit ce qui ne va pas et nous laisse nous en occuper, mais il comprend les changements que nous effectuons et pourquoi nous les effectuons. Nous avons beaucoup de retour de lui, il nous dit ce qui ne va pas plutôt que de nous dire qu’il a besoin de régler un problème sans nous l’expliquer ».
Davison, pour qui il est important que son pilote ait un gros retour technique, est aussi confiant sur les capacités de Jules Bianchi à être un pilote complet, aussi rapide qu’intelligent.
« C’était là dès le début » continue-t-il au sujet du rythme de qualifications de son pilote. « Si vous regardez la première moitié de saison, le nombre de secteurs dans lesquels Jules améliorait lors de son deuxième essai est le plus important que j’ai vu d’un pilote chez nous ».
Quant à la gestion des pneus, l’expérience que Bianchi accumule fait de lui un pilote capable de s’en préoccuper et de l’apprendre : « C’est toujours difficile pour un pilote quand on lui dit de ne pas attaquer à fond. C’est une chose qui n’est pas naturelle pour Jules, de ne pas aller au plus vite, même dans le but de maintenir ses pneus. Il le fait quand même et il est meilleur dans l’expertise de la vie restante à ses pneus. C’est bien qu’il trouve cela peu naturel, ça montre que c’est un vrai compétiteur ».
« Tout ce qu’il fait, c’est très sérieux. Il est très concentré sur les choses importantes quand il est hors de la voiture, pour être sûr qu’il est dans la meilleure position possible. C’est comme cela que l’on peut dire que c’est sérieux ».
« Il est super. Honnêtement, c’est le meilleur pilote avec qui j’ai travaillé ces dix dernières années, juste par la façon dont il est. Il est calme, fait des blagues quand il le peut, et se concentre quand il le doit, c’est bien de l’avoir. Je suis très content qu’il reste » conclut un Davison enthousiaste.