Monisha Kaltenborn s’est déclarée soulagée d’avoir passé des accords avec de nouveaux investisseurs russes qui semblent avoir sécurisé l’avenir de l’écurie Sauber. L’accord, officialisé la semaine dernière, implique trois entreprises russes, dont deux sont liées au gouvernement, et dont l’une inclue la préparation au rôle de pilote pour le jeune Sergey Sirotkin.
« Le premier effet de ces nouveaux contrats passés est que nous sommes heureux et soulagés » commente Kaltenborn. « Nous nous concentrons maintenant sur le démarrage de cette collaboration parce que c’est un accord assez complexe. La majeure partie concerne la technologie et nous savons, d’expérience de notre collaboration avec Petronas, qu’il y a beaucoup de détails à régler et de plans à faire à long terme pour une collaboration à long terme ».
Kaltenborn refuse cependant d’admettre que de ces accords ait dépendu la survie de l’écurie Sauber, contrariant les rumeurs mettant l’écurie à l’agonie lors des dernières semaines.
« Ce serait faux de dire comme cela que l’écurie n’aurait pas survécu sans ces accords » poursuit-elle. « Nous sommes toujours là, nous avons vécu des périodes difficiles dans le passé et nous savons que nous pouvons survivre ».
« La question est de savoir si vous voulez juste survivre ou si vous voulez vous établir solidement et espérer un jour, le plus tôt étant le mieux, faire un pas en avant. Nous nous sommes concentrés sur cet objectif et nous savions que si ces accords se faisaient nous aurions une bonne base à long terme pour remonter la pente. C’est ce qui va se passer, pas à pas ».
Il n’est pour l’instant pas question que Monisha Kaltenborn soit démise de ses fonctions au profit d’un des investisseurs russes : « Je suis là et j’ai prévu de rester. Ça n’a jamais été un sujet de nos discussions, nous ne savons pas d’où vient cette rumeur. Il n’est pas non plus question qu’ils prennent des parts dans le capital de Sauber ».
Les accords ayant été annoncés, il semble cependant aux dires de la directrice de Sauber, qu’ils ne soient pas encore officiels.
« Je n’ai aucune raison de penser que ces accords ne se feront pas. Nous savons de quoi nous parlons et nous avons de bonnes raisons d’y croire. Clairement avec cet accord nous repartirons sur de bonnes bases. Ça prendra un moment avant que nous revenions où nous voulons être et que nous repartions sur un cycle de développement qui nous convient, mais nous y travaillons ».