L’Indien Narain Karthikeyan doit souvent se contenter de prendre le départ depuis la dernière ligne de la grille de départ au volant de sa modeste HRT, mais il ne boude pas son plaisir, car après tout, il est en F1 et ce n’est pas quelque chose qui se refuse...
Sa saison avait très mal commencé en Australie lorsque les deux HRT ratèrent leur qualification. “Je n’avais jamais envisagé que j’allais être spectateur à Melbourne. Mais je n’ai jamais regretté de poursuivre avec HRT. Cette équipe travaillait comme une écurie du championnat GP2, mais il y a eu un changement dans le management et elle a démontré qu’elle méritait d’être en F1 aujourd’hui.”
Narain Karthikeyan ne peut toutefois nier qu’il est souvent devancé par son équipier Pedro de la Rosa. Il a toutefois des excuses à mettre en avant.
“L’un de mes problèmes, c’est que je manque parfois de temps de piste en essais libres. Je dois en effet parfois céder le volant de ma monoplace à Dani Clos le vendredi matin. Je l’ai fait à Barcelone, à Silverstone et je le ferai encore cette fin de semaine en Allemagne,” explique-t-il.
Ces deux séances de 90 minutes n’expliquent pas à elles seules le fait que Pedro de la Rosa est régulièrement devant lui. “C’était plus facile pour moi lorsque je roulais avec Vitantonio Liuzzi, car Pedro a une énorme expérience et il a travaillé pour McLaren.”
Narain Karthikeyan se voit-il encore sur les grilles de départ l’année prochaine ? “La F1 est un business très compliqué, mais j’aimerais bien sûr rester chez HRT, car je suis maintenant très à l’aise avec le nouveau management. Je connais les plans de l’équipe pour la voiture de l’année prochaine. Elle a l’air bien plus sophistiquée. C’est donc très excitant,” ajoute-t-il.