Narain Karthikeyan a signé pour la petite et très peu compétitive équipe HRT, mais il ne se plaint pas. La monoplace qu’il a pilotée récemment à Valence n’a pourtant pas la réputation d’être un modèle d’efficacité...
"On dit souvent que la HRT est une monoplace difficile à piloter. Pour ma part, je dirais qu’elle n’est pas facile, mais ce n’est pas non plus un désastre," déclare le pilote indien dans les colonnes du Auto Motor und Sport.
Narain Karthikeyan a aussi un avis assez particulier sur les pneus Pirelli puisque si ses collègues s’en plaignent, ce n’est pas du tout son cas.
"Je peux difficilement comparer avec les pneus Bridgestone que j’utilisais il y a quatre ans, mais je pense que les Pirelli ne sont pas si mal. L’usure est constante et l’adhérence est bonne. Pour moi tout recommence et les ennuis des autres me touchent moins. Je prends ce qu’on me donne et j’en tire le meilleur," explique Karthikeyan.
Narain s’est très vite intégré chez HRT, car certains des mécaniciens de cette équipe faisaient partie de la structure montée par Colin Kolles pour faire rouler une Audi en endurance en 2009 et c’est un programme auquel il participait.
"Tous les mécaniciens ont des visages qui me sont familiers. En outre, je connais Colin depuis 1999 lorsque je participais au championnat britannique de F3," précise-t-il.
Narain Karthikeyan ajoute enfin qu’il n’a pas peur d’être débarqué au milieu de la saison comme ce fut le cas pour Chandhok l’année passée. "L’objectif est de disputer toute la saison. C’est précisé dans mon contrat."