Les essais effectués avec le halo ont amené de grandes craintes sur son apparence, une fois qu’il serait monté sur l’intégralité des 20 voitures du plateau, puisqu’il est obligatoire à partir de cette saison.
Toutefois, la FIA a permis d’y installer des appendices aérodynamiques et de le caréner, dans la limite du raisonnable. Toutefois, cela suffit à le rendre plus acceptable et mieux adapté aux monoplaces, selon le directeur technique de Toro Rosso.
"Nous verrons comment ça se passe" explique James Key au sujet de l’apparence du système. "Je pense qu’avec quelques pièces aérodynamiques installées dessus, il ressemble un peu plus à de la Formule 1, plutôt que le simple cadre que nous en avions vu avant. Il sera un peu affiné visuellement car les équipes ont eu le temps de travailler sur son perfectionnement aérodynamique".
"Au fond de moi, je pense que nous nous y habituerons. Il y aura des discussions en tous genres et tous types d’opinions à son sujet, qui seront toutes valides, mais je crois que nous nous y ferons et que nous reviendrons rapidement à nos inquiétudes habituelles".
Toro Rosso a accompli tous ses crash tests la semaine dernière et a ainsi obtenu l’homologation de sa monoplace en vue des premiers essais, mais James Key reconnaît que cette approbation n’était pas gagnée d’avance.
"Je crois que c’était plus difficile pour deux raisons. La première est que les essais étaient nouveaux et qu’il y a toujours des inconnues. Il n’y a pas de référence historique que l’on peut prendre avec quelque chose de nouveau et de très différent comme l’ont été les tests pour le halo".
"C’est aussi parce que ce sont des tests difficiles. Le halo doit être un cadre très robuste autour du pilote et il impose que des charges lourdes et des conditions difficiles lui soient appliquées de manière à nous assurer qu’il remplisse son rôle. Il a fallu faire ces nouveaux tests et prévoir ces nouvelles demandes au niveau du design du châssis mais ça a fonctionné comme prévu".