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Klien débute son service militaire en Autriche

"Les sports automobiles et l´armée ne sont pas si différents"

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Christian Klien a piloté en Formule 1 de 2004 à 2010, comptabilisant 49 Grands Prix et 14 points marqués. L´homme de 33 ans débute maintenant, avec plusieurs années de retard, son service militaire et note plusieurs similitudes entre l´univers militaire et le monde de la Formule 1.

L´Autriche a encore un système de service militaire obligatoire pour les hommes, et malgré le fait que Klien a piloté pour Red Bull, il n´a pas eu de passe-droits.

« L´Autriche est un des rare pays qui a encore le service militaire sous ce format. Mais même mon ami Kimi Räikkönen a dû aller faire son service dans l´armée en Finlande. Cela ne lui a apparemment pas fait de mal » explique-t-il à Speedweek.

« Pendant la période où je pilotais en Formule 1, c´était hélas impossible de concilier le service militaire avec ma carrière. La première fois que j´ai été convoqué pour faire mes classes, j´étais sur le point de débuter la F1 en intégrant Jaguar. A l´époque, j´avais pris immédiatement contact avec le ministère de la défense et j´avais essayé d´effectuer mon service auprès du détachement des sportifs militaires, comme le font d´autres sportifs de haut-niveau en Autriche. Hélas, ce ne fut pas possible, car mon statut à cette époque-là ne me le permettait pas. L´armée autrichienne s´est vraiment montrée coopérative. Mon service militaire a été reculé pour que je puisse continuer dans le sport de haut niveau à l´échelle internationale. A présent, j´honore mon obligation d´effectuer mon service, bien que je vis depuis 10 ans à l´étranger. »

L´armée laisse à l´Autrichien un goût de déjà vu.

« Les sports automobiles et l´armée ne sont pas si différents que l´on croit l´un de l´autre. On y retrouve une structure claire, une communication explicite et du personnel motivé. Même se lever très tôt fait partie de la Formule 1. Et ce n´est pas pour rien qu´auparavant quelques héros des Grands Prix étaient aussi des soldats très décorés. Et ce n´est aussi pas un hasard que pas mal des meilleurs coaches ou physios des équipes de pointes furent des soldats d´élite. Au final, il s´agit toujours de discipline. Sans discipline, on ne gagne pas de course. »

Le passé de Klien le poursuit, même dans l´armée.

« Je ne peux hélas pas obtenir des billets pour mes collègues pour le Grand Prix d´Autriche, mais j´ai entendu de mes commandants qu´ils aimeraient m´avoir prochainement comme pilote d´essais pour tester divers engins militaires. J´espère que je suis assez qualifié pour cela. »

Comme tous les pilotes, qu´ils soient encore actifs ou non, Klien pense que les changements opérés sur les voitures à partir de cette saison vont se faire ressentir.

« En 2017, ce sera physiquement bien plus fatigant pour tous, à cause des pneus plus larges et à cause de la nouvelle aérodynamique. Peut-être que les pilotes vont devoir de nouveau travailler aussi dur que nous le devions dans les années 2000. Peu importe à qui tu poses la question, Alonso, Webber, tous le confirment : ils étaient physiquement tous à la limite. Pour moi, c´était normal. Je ne connaissais pas autre chose. »

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