Colin Kolles s’apprête à prendre des décisions difficiles chez Caterham. Le plan de licenciement que nous évoquions hier déjà est bien confirmé par le nouveau conseiller de l’équipe, qui surveille les intérêts des nouveaux investisseurs en compagnie de Christijan Albers.
"Je pense que nous avons bien progressé quant à nos plans. Il y aura plus de changements, plus de choses à faire encore. Je préfère avoir 200 emplois en sécurité que 300 emplois perdus," affirme Kolles dans une interview donnée à Reuters.
"Parfois il faut prendre des décisions qui ne sont pas populaires mais certaines personnes savent ici qu’il faut du changement et que cela ne pouvait plus continuer ainsi. C’est impossible."
A Silverstone, la Caterham roulait avec beaucoup moins de logos. Kolles n’a en fait gardé que ceux qui payaient bien leurs factures de sponsoring.
"Je ne suis pas en F1 pour faire la charité. Ce que vous voyez sur la voiture, c’est la réalité. Caterham n’avait pas ou peu de dettes, beaucoup de choses se sont réglées en trois jours seulement. Il y a encore des créanciers à régler, des créanciers normaux. C’est ce que nous allons faire afin que le bateau navigue en eaux clames. Cette équipe doit être en F1 pour de très nombreuses années, c’est l’objectif."
"Ce n’est pas une question de survivre ou ne pas survivre. Je pense que l’équipe va survivre. La question c’est de savoir à quel niveau ? En parallèle des créances, il faut restructurer toute l’équipe parce que c’est un vrai bordel et il faut continuer à produire des évolutions et trouver le couple pilote/voiture le plus performant."
Kolles révèle qu’il reste conseiller pour le projet de futur équipe, Forza Rossa. Mais il rejette le fait que les deux projets puissent fusionner.
"Caterham est enregistré sous le nom d’une société en Malaisie (1Malaysia Racing Team). Vous ne pouvez changer cela, c’est lié à la licence pour courir en F1. Et il est difficile de changer le nom d’une société en Malaisie pour la délocaliser ensuite en Roumanie."