Robert Kubica a eu l’occasion d’essayer à plusieurs reprises une F1 depuis son accident... en simulateur uniquement. Le Polonais, qui n’aimait pas cet outil à l’instar de Kimi Raikkonen, admet avoir changé d’avis en utilisant celui de Mercedes pour la première fois l’an dernier.
"Quand je courrais, je pensais que les simulateurs étaient ennuyeux. Mais cette fois, j’ai pensé que c’était une formidable opportunité," reconnait-il lors d’une interview confiée à F1 Racing.
"J’ai fait quelques séances très longues chez Mercedes, six ou sept heures à piloter dans la voiture sans en sortir. J’ai parfois accompli plus de deux fois la distance d’un Grand Prix," ajoute-t-il.
Kubica a pu apprécier le niveau de réalisme de l’installation de Mercedes.
"Du point de vue du cockpit, c’est très, très proche. Du point de vue du pilotage c’est bien sûr différent car on ne subit pas les forces G. La difficulté est de reproduire les variantes que l’on a sur le circuit. Je pense que ça devient de plus en plus important, particulièrement avec les essais limités dans l’année et les nouvelles règles."