Quel est votre état d’esprit avant d’engager ce premier Grand Prix européen ?
Nous sommes tous très motivés. Pour nous, le début de saison a été très productif et nous avons marqué davantage de points que je l’avais espéré. Notre rythme est bon, je suis entré en Q3 systématiquement et j’ai marqué des points lors des trois dernières courses. J’ai pris plaisir à me battre sur la piste, surtout lorsque les points sont à l‘arrivée. De plus, nous avons du tirer profit de conditions de course parfois difficiles. Nous avons fait du bon boulot, rien à dire.
Disposez-vous de nouveautés techniques ce week-end ?
Principalement d’un développement sur l’aileron avant, mais nous ne sommes pas encore certains de l’utiliser. Nous verrons si cela sera suffisant. J’aurais aimé avoir davantage d’évolutions pour Barcelone, mais nous avons apporté tellement de nouveautés sur les quatre premières courses que je ne peux pas me plaindre. Après, tout dépend de ce que fait la concurrence.
Quel est l’objectif pour les courses à venir ?
Le métier de pilote a changé cette année. Il faut maintenant juger sa vitesse en permanence, anticiper la dégradation des pneumatiques, surveiller l’évolution des conditions de piste. Ma philosophie est de prendre la saison course après course. Il faut continuer à attaquer, ne jamais relâcher la pression et améliorer la voiture. L’un de nos points forts est de saisir la moindre opportunité.