Robert, quel regard portez-vous sur la séance de qualifications d’Istanbul ?
Je suis plutôt satisfait, dans la mesure où nous pensions décrocher exactement la 7ème place avant de prendre la piste. Ce résultat est conforme à ce que nous avions pu observer pendant la dernière séance d’essais libres et il est très encourageant, dans la mesure où nous n’étions pas certains de notre niveau de compétitivité en arrivant ici. Visiblement, la voiture était à l’aise, et les nouveautés apportées ont fonctionné comme le bureau d’études l’avait anticipé. Du côté négatif, je n’étais pas à l’aise avec les pneumatiques les plus tendres. Je ne sais pas pourquoi, nous allons étudier les données recueillies. Avec un peu plus de confiance, j’aurais probablement été un peu plus rapide et j’aurais pu gagner une place sur la grille.
Le résultat d’équipe est excellent. Est-ce important ?
Bien sûr. C’est très sympa de voir les deux voitures dans le top10. Quelqu’un m’a dit que ce n’était pas arrivé depuis octobre 2008. Cette performance démontre que le retour progressif du team au premier plan n’est pas du vent. A voir le programme de développement en cours et les nouveautés qui devraient arriver sur la voiture prochainement, je suis optimiste. Mais, comme toujours, notre progression dépendra aussi de ce que font nos adversaires.
Quelles sont vos ambitions pour la course ?
Nous l’avons vu sur les premiers Grands Prix de la saison, une grande partie de la course se joue dans les premiers tours. Il sera primordial de prendre un bon départ et de ne pas se faire dépasser avant d’avoir bouclé au moins deux tours. Ensuite, je pourrai m’installer dans mon rythme de course et saisir la moindre opportunité. Le rythme de la voiture en course est généralement très bon, c’est donc une qualité sur laquelle nous pourrons nous appuyer. L’objectif, bien sûr, reste de marquer de gros points.