Robert, vous finissez sur la troisième marche du podium à Spa – parlez nous de votre course…
Le moins que l’on puisse dire est que ce ne fut pas une course facile, excitante certes mais pas évidente à gérer. Nous avons connu beaucoup de changements climatiques, sec au départ, pneus slicks sur piste mouillée, et pneus intermédiaires sur la fin de course. A certains moments, les trois quarts de la piste étaient secs, la pluie tombait très localement. Je n’ai pas commis de grosses erreurs en course, juste une lors de mon passage aux stands, erreur qui m’a coûté une seconde place.
Que s’est-il passé lors de ce dernier passage aux stands ?
Dans la pitlane, j’ai effectué quelques réglages sur mon volant de manière à adapter mon setting aux pneus intermédiaires. J’ai été distrait et j’ai raté mon point de freinage. C’est à ce moment là que la seconde place s’est envolée. Maintenant cette troisième place est un bon résultat pour l’équipe, une belle récompense pour le travail effectué, aussi bien à l’usine qu’en piste.
Qu’est ce qui vous traverse l’esprit lors d’une course comme celle-ci avec de telles conditions climatiques ?
Tout est question de feeling, d’expérience et de jugement entre les risques à prendre et les limites à ne pas franchir. Lorsque vous êtes en course pour un podium, vous n’avez pas le droit à l’erreur. Ce n’est pas la même chose lorsque vous êtes P10 ou P12, vous prenez plus de risques car au final vous n’avez rien à perdre.
La monoplace était compétitive tout au long du weekend et en toutes conditions. Cela doit être encourageant pour les 6 dernières courses…
Oui, nous nous sommes battus avec les McLaren et les Red Bull et je suis vraiment satisfait de la performance de la monoplace. En effet nous nous sommes battus aux avants postes pendant tout le weekend, quelque soient les conditions. Nous avons intégré notre F-duct, il fonctionne bien et nous apporte un réel gain. Je suis très heureux de pouvoir me battre dans le haut du tableau, espérons que ce soit la même chose pour la suite.