Daniil Kvyat est passé du GP3 à Toro Rosso puis à Red Bull Racing en l’espace de deux ans à peine. C’est une progression impressionnante pour le jeune Russe, qui a certes profité du départ surprise de Sebastian Vettel chez Ferrari.
Le nouveau pilote de la formation de Milton Keynes subira donc un autre type de pression cette année : après avoir prouvé qu’il était assez bon pour la F1, il devra cette fois montrer qu’il peut faire la course avec les meilleurs, en haut de la grille. Kvyat n’est pas inquiet.
"J’ai fait taire mes détracteurs l’an dernier," rappelle aujourd’hui Kvyat lors d’une journée média organisée par Red Bull pour lancer la saison 2015.
"L’an dernier, quand Red Bull m’a signé pour aller en F1 avec Toro Rosso, il y avait tellement de choses stupides qui ont été dites à mon sujet. J’ai donc voulu montrer que j’avais le bon rythme d’entrée de jeu et je pense avoir réussi cela."
"Je pense donc que je peux me concentrer maintenant sur les bonnes choses, c’est-à-dire bien faire pour Red Bull. Cela m’aide évidemment que 2014 se soit bien passé pour moi, je peux m’attacher à viser les meilleurs résultats possibles."
Pour y arriver, pas question de changer d’approche.
"J’ai toujours visé le meilleur, quelle que soit la discipline. Cela doit toujours être votre but. C’est mon approche et il n’y a pas d’autre choix possible. Il faut travailler toujours plus, rassembler vos connaissances et votre expérience et espérer que cela porte ses fruits dans le futur."
"Je vais donc garder la même approche. Evidemment, j’adapterai certaines choses à ma nouvelle équipe au fur et à mesure que je m’y serai habitué. J’ai commencé à le faire en simulateur, avec mon nouvel ingénieur, mais rien ne remplace le travail en piste avec la vitesse, le danger, la sensation avec les pneus, etc..." ajoute Kvyat.
Et la pression ne l’effraie pas davantage...
"Chaque pilote de F1 est différent. Ce ne sera pas facile de remplacer un pilote comme Vettel mais je suis là pour ça ! Je n’ai pas ressenti trop de pression en arrivant en F1, je ne vais pas en ressentir davantage aujourd’hui. J’espère être le premier pilote russe à gagner évidemment, dans mon pays ce serait encore plus beau, mais cela ne me met pas non plus de la pression en plus."