A l´issue des tests de Barcelone, les pilotes ont pu se forger de bonnes premières impressions sur les capacités des nouvelles voitures et voir les différences avec celles des années précédentes.
Du haut de ses 22 ans, Daniil Kvyat est un pilote qui n´a jamais connu ce genre de monoplaces plus agressives et plus physiques à piloter.
Le pilote Toro Rosso semble cependant ravi de l´expérience qu´il a pu avoir à bord de la STR12.
« Trouver le bon style de pilotage, celui qui va à ces voitures, est difficile » explique-t-il.
« Les voitures sont rapides et disposent de beaucoup d´appui. En tant que pilote, je n´ai pas encore vécu cela auparavant – et c´est vraiment très impressionnant ! Elles sont cool et on a plaisir à les piloter. Maintenant nous devons attendre de voir ce que cela va donner en matière de spectacle et une fois en peloton, en course. Mais juste le fait de les voir passer si fort dans les virages est impressionnant. »
« De l´extérieur il est possible de penser que cela a l´air plus facile, parce que les voitures semblent plus stables. Mais lorsque tu vas à la limite, le risque de commettre une erreur est toujours présent. Ce qui est certain, c´est que ce risque n´a pas faibli avec ces voitures. En tout cas, le pilotage est devenu pour nous plus exigeant. »
Après avoir été motorisée pendant un an par Ferrari pour la saison 2016, l´équipe de Faenza est revenu à un moteur Renault, ce que Kvyat trouve positif.
« Il est clair qu´avec ce nouveau moteur, les attentes ont augmenté. Nous avons une réelle évolution et nous ne pouvons rien perdre avec cela. Au contraire : ce sera de mieux en mieux. Nous devons voir comment cela va se passer en course. Mais nous avons confiance dans notre nouveau moteur. »
Concernant le comportement des nouveaux pneus larges de Pirelli, qui ont satisfait beaucoup de ses rivaux, le Russe se montre plus nuancé.
« Disons les choses ainsi : on peut encore sentir que ces sont des pneus Pirelli. C´est un sentiment général, celui qui fait penser qu´ils n´ont pas beaucoup changé de ceux de l´an dernier. Ils sont plutôt semblables en matière de philosophie. Et en même temps, il y a pas mal de différences !
Le pneu en lui-même semble maintenant durer un peu plus longtemps. Voyons ce que cela donnera en course. Ce qui nous aide, les pilotes, ce sont des pneus qui nous permettent de mettre les gaz un peu plus longtemps. C´est dans tous les cas un pneu intéressant, avec des caractéristiques particulières, auxquelles il faut faire attention. Je n´ai jamais roulé avec des gommes Michelin ou Bridgestone, c´est pourquoi je ne peux pas vraiment juger. »