La carrière de Daniil Kvyat en F1 n’était donc pas terminée : mis deux fois sur la touche par Red Bull et Toro Rosso, le Russe aura le droit à une troisième (et dernière ?) chance l’an prochain.
Helmut Marko a justifié cette décision en invoquant le côté « plus mature » de Daniil Kvyat. L’ancien coéquipier de Jean-Eric Vergne ou de Daniel Ricciardo estime en effet avoir fait beaucoup de travail mental chez Ferrari, où il occupait le rôle de pilote de développement.
« Est-ce que je me sens dans une meilleure position ? C’est difficile à dire. »
« Ce dont je suis sûr, c’est que je suis très, très positif aujourd’hui, très heureux d’être de retour. Mais vous ne pouvez être heureux pour toujours. Il faut reconnaître que beaucoup de travail vous attend. »
« J’ai beaucoup travaillé sur moi cette année. C’est très important d’être dans une bonne fenêtre mentale avec moi-même, et cette année, je me suis concentré exactement sur cela, même si certains jours, il n’était pas certain que je puisse faire mon retour. Dès que j’ai appris la nouvelle, j’étais confiant sur le fait que ce serait très positif. »
Daniil Kvyat n’oublie bien sûr pas que Maranello lui a donné l’occasion inespérée de rebondir et de se reconstruire mentalement.
« J’ai choisi d’aller chez Ferrari en tant que pilote de développement l’an dernier. Je suis très heureux du déroulement cette année. Je remercie vraiment Ferrari et Maurizio Arrivabene. Ils m’ont énormément soutenu et beaucoup aidé. »
« Je sais que mon travail a été utile, il s’agissait de développement, de beaucoup de choses dans le simulateur. Je travaillais aussi sur la voiture durant un week-end de course. Donc nous soutenions l’équipe depuis l’usine en Grand Prix, pour trouver les bons réglages afin de les optimiser. »
« Très souvent, ça a très bien fonctionné quand j’étais là, et j’ai vraiment apprécié ce travail. Je sais que ce n’est pas la même chose que courir, mais je suis aussi très heureux d’être de retour en F1. »