La FIA a décidé d’abolir la règle qui interdisait les consignes d’équipe et cela fait le bonheur d’Enrico Gelpi, le président de l’automobile club d’Italie et vice-président de la FIA. Il faut dire que ce monsieur fait partie de ceux qui ont demandé une clarification de cette règle...
"Mon impression est que la règle qui interdisait les consignes d’équipe était très contestée," déclare Enrico Gelpi sur le site 422race.com. "En premier lieu, c’est parce qu’il n’est pas clair de définir exactement ce qu’est une consigne d’équipe. En outre, il est vrai qu’il y a eu des précédents et ceux-ci ne concernaient pas toujours Ferrari. Ce sont des situations qui avaient été gérées différemment, mais nous pouvions penser qu’il s’agissait vraiment de consignes."
"Pour ce qui concerne Ferrari, cela pouvait être une consigne, mais cela pouvait aussi être autre chose, car finalement, c’est Massa qui a laissé passer Alonso et après la course il a déclaré qu’il l’avait fait volontairement. C’est pour ces raisons que nous avons revu cette règle," poursuit-il.
Cette règle a donc été abolie lors du dernier Conseil Mondial. "L’Italie l’a demandé. Nous avons en effet demandé cette abrogation. Dans la F1 d’aujourd’hui, il y a des intérêts économiques et techniques énormes et l’équipe a donc une position prédominante. En outre, il y a un titre pour les constructeurs. D’autre part, les pilotes sont des professionnels surpayés et ils doivent se plier à ce jeu qui les dépasse. Finalement, je pense que cette abolition était la bonne chose à faire, car elle ne servait à rien et pouvait conduire à des traitements différents alors que les situations étaient similaires," ajoute Gelpi.