L’Argentine vise un retour au calendrier, vingt ans après avoir organisé un Grand Prix de Formule 1 pour la dernière fois. La manche argentine du calendrier a été tenue de 1953 à 1998 et était disputée à Buenos Aires (en photo en 1995).
"Nous négocions avec Liberty Media pour devenir le promoteur d’un Grand Prix en Argentine" explique Arturo Rubinstein, président de la firme d’investissement Blue Capital, de laquelle fait partie l’organisateur du ePrix d’Argentine, Fenix Entertainment.
L’idée serait de retourner sur le même circuit à Buenos Aires, après un programme de rénovation de près de 25 millions d’euros que la ville serait prêt à financer.
"Le conseil de la ville de Buenos Aires a accepté de financer les travaux requis pour améliorer le circuit et le remettre à niveau des standards de la F1 et de la FIA" explique Rubinstein.
"Les travaux de réparation et d’amélioration du circuit débuteront dès que nous signons l’accord pour disputer la course à Buenos Aires sur un contrat de cinq ans. D’après les experts, les travaux seront terminés six mois après avoir débuté".
"Notre préférence serait que la course soit tenue dès 2019, en début de saison. Dans l’idéal, directement après l’Australie. Il est bon de noter que ce sont des vols trans-pacifiques. Historiquement, les courses de F1 en Argentine étaient disputées en début d’année. Une autre alternative serait de l’organiser en novembre, avant ou après le Brésil".
Rubinstein révèle que le retour du Grand Prix d’Argentine au calendrier est discuté depuis 2014. A cette époque, le directeur adjoint de Lotus était Federico Gastaldi, dont la famille avait été chargée de la promotion du Grand Prix dans les années 90.
"Nous avons eu une réunion avec Bernie Ecclestone à Londres début 2014. La situation économique et politique en Argentine n’a pas aidé à organiser cette course dans les années qui ont suivi, mais c’est désormais le bon moment".
"Nous avons discuté du projet avec le gouvernement du pays et le conseil de la ville. Le président argentin, Mauricio Macri, a un passé dans le sport puisqu’il a été le président du club de football de Boca Juniors pendant 10 ans. Il faut aussi garder à l’esprit qu’il est l’ancien maire de Buenos Aires et que nous parlons du projet avec lui depuis le début".
"Nous avons également le soutien de l’Argentine Automotive Club (ACA, la fédération qui s’occupe des sports mécaniques), ainsi que celui d’entreprises qui ont déjà annoncé leur volonté de sponsoriser l’événement".