Bernie Ecclestone l’a annoncé cette semaine : nous ne reverrons pas le GP d’Inde au calendrier de la F1 avant 2016 au moins, tant que la bureaucratie en vigueur dans ce pays et les taxes d’importation douanière n’auront pas considéré la F1 comme un sport et non comme un business.
Ces dernière années, ce sont les organisateurs qui avaient pris en charge ces coûts mais ce n’est plus possible actuellement. La Fédération du Sport Automobile Indien (FMSCI) attend sa reconnaissance en tant que fédération sportive, ce qui devrait aider la F1 à revenir puisque, de son côté, la FIA est reconnue par le Comité International Olympique (CIO).
"Cette situation est malheureuse mais une fois que le gouvernement nous aura donné sa reconnaissance, les exigences de M. Ecclestone seront satisfaites. Ce qui est bon c’est que la FIA est déjà reconnue par le CIO. Quand ce sera le cas pour nous par notre ministère des sports, les pilotes pourront eux aussi être reconnus comme des athlètes," explique le président de la FMSCI, Akbar Ebrahim, à Reuters.
"Les papiers demandés par le gouvernement ont été envoyés il y a un mois déjà. Cette reconnaissance servira à la F1 mais aussi à l’éclosion du sport automobile en Inde."
Karun Chandhok, ancien pilote indien en F1, regrette cette perte de temps qui éloigne l’Inde de la F1, momentanément.
"Je ne suis pas surpris, la situation n’a pas évolué de la part du gouvernement malgré les efforts des organisateurs. Les pilotes et les équipes aiment vraiment venir en Inde mais le gouvernement n’a pas vraiment compris l’importance de la F1 sur le plan de la visibilité mondiale. C’est une opportunité perdue."
Sameer Gaur, le patron de la course, veut lui rencontrer Ecclestone pour accélérer le timing du retour de la F1 en Inde.
"Je vais organiser une réunion avec lui parce que je veux lui parler directement de ces problèmes. Comme je l’ai dit il y a quelques mois, je veux que la course revienne en 2015."