La solution qui n’avait pas été retenue par la Formule 1 pour protéger la tête du pilote, l’aéroscreen, aussi appelé shield dans sa deuxième version, continue d’être envisagé comme la meilleure solution pour le championnat IndyCar.
En effet, là où la FIA a choisi d’installer le halo sur toutes les monoplaces estampillées du sceau de la fédération, les promoteurs de l’IndyCar espèrent pouvoir introduire une protection transparente qui serait moins lourde visuellement.
Contrairement aux monoplaces de Formule 1, les voitures d’IndyCar sont très épurées aérodynamiquement et il faut voir à quel point une protection les perturbera. Le halo aurait été impossible à installer, pour des raisons évidentes de perturbations aéro sur ovale, ainsi que d’augmentation de la hauteur du centre de gravité.
Après des tests satisfaisants aux mains de Scott Dixon, sur une monoplace aux spécifications classiques pour les circuits routiers et urbains ainsi que pour les ovales normaux, c’est Josef Newgarden qui l’a essayé pour la première fois sur le circuit d’Indianapolis.
Les 500 miles d’Indianapolis auront lieu dans quatre semaines et les essais ont débuté. Après deux longues séances pour préparer les monoplaces aux réglages nécessaires à Indianapolis, Newgarden, champion IndyCar en titre, a disposé d’une demi-heure avec le système de pare-brise installé sur sa monoplace.
L’IndyCar continuera à effectuer des tests après avoir abandonné l’idée d’une introduction en cours de saison 2018, mais il se peut que ce système soit adopté dès l’année prochaine s’il se montre satisfaisant pour les deux types de monoplaces utilisées dans la discipline.