Une poignée de jours seulement après l’annonce de son éviction de McLaren, Sergio Perez est sous le feu des critiques et, de manière plus suprenante, celles-ci viennent de toutes parts. Après avoir subi les commentaires acerbes de Sam Michael puis de Jo Ramirez, c’est sous les critiques de Livio Oricchio, un célèbre journaliste Brésilien, que Perez croule.
Oricchio confirme ce que disait Jo Ramirez plus tôt dans la journée, à savoir que Perez n’a jamais réussi à s’intégrer au sein de McLaren, et aussi que son arrogance posait problème, non seulement à Woking, mais également au sein de sa précédente équipe.
"La relation entre le Mexicain et McLaren n’a jamais pris" explique le journaliste. "La Formule 1 n’est pas seulement une question d’implication, c’est plus que cela. C’est de l’interaction, travailler ensemble, les deux parties se consacrant aux mêmes buts, à gagner et perdre ensemble. Perez n’est pas le genre d’homme à faire ça".
Oricchio a bien spécifié que des sources internes à McLaren tant qu’à Sauber lui ont confirmé l’arrogance du pilote, manifestement déplaisante pour ses relations de travail. Le Brésilien en a aussi fait l’expérience en interviewant Perez.
"Je l’ai interviewé plusieurs fois, même cette année. Il ne vous regarde pas dans les yeux et attend que ça se termine. Ce n’est pas différent dans ses groupes de travail. Pour résumer, les relations humaines sont tellement liées au succès en Formule 1 que sans cela, vous n’allez nulle part" conclut Oricchio.
Acharnement organisé ou réels problèmes de comportement de Perez, une chose est sûre : la cote du Mexicain ne va pas augmenter, bien au contraire, alors qu’il cherche de manière tardive un volant pour 2014.