Actionnaire principal de l’équipe Renault, Gérard Lopez est ravi de l’évolution du team.
Selon lui, l’équipe a retrouvé la flamme et a à nouveau les moyens de gagner, après des années difficiles.
« L’équipe a retrouvé l’envie de gagner… bien sûr, nous aimerions nous battre pour le championnat l’année prochaine, mais il ne suffit pas de claquer des doigts pour y arriver », a-t-il déclaré à l’agence Reuters à Monza. « Il faut un état d’esprit et je pense que nous avons retrouvé cet état d’esprit.
Ce changement, Lopez l’attribue à la restructuration entreprise avec Eric Boullier et Bob Bell.
« Simplement en changeant quelques têtes, je pense que nous avons ravivé la flamme et montré à l’équipe qu’elle pouvait gagner, comme ce fut le cas il y a quelques années. Je pense que les fondations sont solides », expliquait-il. « Nous avons plus ou moins terminé l’attribution de certains postes à responsabilités, ici et à l’usine. Pour la première fois, maintenant, nous pouvons nous concentrer sur les résultats et non sur la reconstruction. Je pense que l’équipe est plus solide que jamais. »
« Nous avons réparti beaucoup de responsabilités, mais, avec cette nouvelle organisation, nous avons apporté une stabilité et une confiance », poursuivait-il. « Les deux dernières années ont été très destructrices pour le moral de l’équipe. Le team avait besoin d’être rassuré à propos de son avenir et devait pouvoir faire confiance à ses actionnaires. »
Ce renouveau de l’équipe Renault F1 est confirmé par l’intérêt suscité par son deuxième baquet. Si le premier est réservé à Robert Kubica, le second est encore disponible, même si le team aimerait voir son titulaire actuel, le russe Vitaly Petrov, le conserver.
Renault occupe la cinquième place du classement constructeurs, à 31 points de Mercedes. Robert Kubica a apporté trois podiums à l’équipe, à Melbourne, Monaco et Spa-Francorchamps.
Dans un tel contexte, Gérard Lopez n’a aucune intention de vendre l’équipe, contrairement à ce que certaines rumeurs pouvaient indiquer.
« En ce qui nous concerne, je ne vois pas pourquoi nous voudrions vendre. Financièrement, nous sommes très solides. L’inverse aurait peut-être fait plaisir à certaines personnes, mais tant pis pour elles », concluait-il.