Dès la première année de collaboration, en 1989, Williams-Renault s’impose à deux reprises. La saison suivante, l’écurie gagne à nouveau deux fois alors qu’Adrian Newey intègre la structure britannique, en tant que designer en chef, et que Nigel Mansell, qui connaissait déjà les méthodes de Renault chez Lotus, arrive avec de grandes ambitions. C’est le début d’un âge d’or. Fin 1991, Williams-Renault devient l’équipe à battre. En 1992, Mansell domine tellement la concurrence qu’il offre à Renault son premier titre dès le mois d’août.
Ancien pilote officiel Renault, Prost rejoint Williams en 1993. Il gagne un nouveau titre mondial avant de prendre sa retraite. Le moteur Renault est encore récompensé avec Damon Hill en 1996 et Jacques Villeneuve en 1997. Williams-Renault collectionne les titres constructeurs (1992, 1993, 1994, 1996 et 1997).
En dehors du monde de la F1, Williams et Renault collaborent sur d’autres projets. Des Renault Laguna sont engagées en British Touring Car Championship. Là aussi, les titres arrivent rapidement. En 1997, l’équipe Renault rafle les titres Constructeurs, Teams et Pilotes. Ce partenariat est complété par la réalisation de la mythique Renault Clio Williams, l’une des sportives les plus prisées de l’époque.
En 1995, Renault renforce son implication en F1 grâce à un nouveau partenariat avec l’équipe Benetton. Michael Schumacher gagne le titre Pilotes en 1995 et Benetton s’adjuge le titre Constructeurs. Avec Williams et Benetton, Renault aligne six titres consécutifs entre 1992 et 1997. Entre 1995 et 1997, les moteurs Renault gagnent 74% des Grands Prix.
Renault quitte officiellement la F1 au terme de la saison 1997. Williams, Benetton et BAR continuent d’utiliser les blocs conçus à Viry-Châtillon sous les appellations Supertec, Mecachrome et Playlife. Une cellule de développement mise en place spécifiquement continue de les aider.
Retrouvez la suite de l’histoire de Renault en F1 plus tard dans la journée...