L’idée de disputer un jour un Grand Prix de Formule 1 au Vietnam a été relancée.
Quelques mois après avoir été écarté par Bernie Ecclestone, Liberty Media a remis sur les rails le projet de course dans le centre de la ville de Ho Chi Minh dans un avenir proche.
Des officiels se sont récemment rendus sur place pour évaluer le potentiel. Ce projet permettrait de continuer le développement de la Formule 1 en Asie, après la perte des Grands Prix de Corée du Sud et, bientôt, de la Malaisie. Singapour est également en danger.
En avril dernier, l’ancien grand argentier de la Formule 1, aujourd’hui devenu président d’honneur, affirmait que le Vietnam souhaitait signer avec un lui, en 2016, un accord pour 10 ans pour y tenir un Grand Prix.
"L’an dernier, j’ai été approché pour une course au Vietnam," révélait Ecclestone il y a 4 mois.
"On m’a offert la chance de rencontrer le président afin de signer un accord pour un Grand Prix. L’accord aurait pu se monter et se signer en août 2016. Tout était arrangé pour que cela se fasse, mais, au final, je n’ai pas signé l’accord parce que nous avons déjà pas mal de courses dans cette partie du monde. Je me suis dit que cela aurait fait un petit peu trop d’en avoir une en plus."
Ce contrat aurait permis de rapporter à la Formule 1 près de 400 millions d’euros sur 10 ans, 37,5 millions par an exactement. Mais...
"Le Vietnam n’a aucune histoire en sport automobile. Alors je ne voulais pas placer un autre Grand Prix dans une région du globe où nous avons déjà de très bons promoteurs. Et j’ai déjà été critiqué pour avoir mis en place des courses à Bakou ou à Sotchi, qui n’avaient pas beaucoup d’historique non plus dans le sport auto."