Jean Todt, le président de la FIA, a exclu hier un raccourcissement des week-ends de Formule 1, une proposition qui avait été à nouveau remise sur la table après le déluge à Austin, qui a réduit le temps de roulage des F1 au minimum.
Condenser les week-ends sur deux jours... n’est pas à l’ordre du jour.
"Nous n’avons pour le moment pas de proposition qui soit mieux que la formule actuelle. Si nous en recevions une qui soit clairement un progrès, nous ne serions pas contre. Ceci dit, il faut aborder le dossier avec la perspective d’un promoteur, parce que ce sont les promoteurs qui financent les week-ends de course. Et quand vous leur dites ‘raccourcissons le week-end’, ils sont contre," indiquait-il hier.
Parmi les autres propositions qui reviennent régulièrement sur la table des discussions du Groupe Stratégie, il y a la modification des séances afin de disputer deux courses par week-end, une courte et une longue.
Avec une Libre 3 transformée en qualifications le samedi matin, une course courte pourrait se tenir l’après-midi. L’ordre d’arrivée de cette course déterminerait ensuite la grille de départ de la course longue du dimanche.
Mais plusieurs pilotes s’y sont déjà opposés au sein du GPDA.
"Je suis un pilote qui aime les traditions," déclare Sebastian Vettel. "Et je pense que deux courses par week-end enlèveraient un peu de ce qu’est la magie d’un Grand Prix. L’excitation et la pression montent jusqu’au dimanche."
Son compatriote Nico Rosberg est d’accord : "L’histoire de la F1 est importante pour moi. Il y a toujours eu un seul Grand Prix par week-end. Nous n’allons pas voir soudainement 7 tournois du grand chelem en tennis à la place de 4. Donc je pense que nous devons rester prudents."