Le prochain objectif de Susie Wolff, pilote d’essais de l’écurie Williams, est d’obtenir sa super licence, document indispensable si elle veut rouler en essais libre le vendredi en marge des Grands Prix de F1 ou même en course à la place de l’un des deux pilotes titulaires de l’équipe de Grove.
Susie Wolff a déjà fait des tests aérodynamiques en ligne droite, mais elle veut passer à la prochaine étape. "Obtenir une super licence est la chose suivante sur la liste des choses à faire," déclarait-elle cette semaine à Barcelone.
"J’ai arrêté le DTM après y avoir passé sept années, car j’estimais que je n’avais plus rien à y faire. J’ai fait de mon mieux, j’ai atteint le meilleur niveau à ma portée et je n’avais plus la possibilité de faire mieux. Lorsque j’ai pris cette décision, c’est parce que je voulais en faire plus chez Williams. J’ai pris ma décision en mai de l’année passée. Il se trouve que j’ai eu ensuite la possibilité de rouler en essais privés pour Williams en octobre."
"Cette séance s’est bien déroulée et Mike (Coughlan, le directeur technique) m’a alors demandé de m’impliquer un peu plus dans le programme de Williams étant donné que je n’avais plus le DTM à faire. J’ai donc passé plus de temps chez Williams. Ce fut une transition en douceur," ajoute-t-elle.
La présence de Susie Wolff chez Williams s’explique en partie par le fait que son mari, Toto Wolff était le directeur de cette équipe et l’un de ses principaux actionnaires. Mais Toto Wolff a quitté Williams et est désormais le patron de la compétition chez Mercedes.
"Il n’est pas devenu un ennemi, c’est toujours un ami de l’équipe," affirme Susie Wolff. "Mais il a bien sûr un poste important chez Mercedes. Je le vois de moins en moins depuis quelque temps, car il a énormément de travail. Mon rôle chez Williams n’a jamais été mis en doute et je suis toujours fière de faire partie de cette équipe. Il n’y a jamais eu de contrat signé et pas la moindre discussion."
"A la maison, on s’encourage l’un l’autre et on parle de F1 le moins possible. Je me souviens qu’un jour je revenais d’une journée passée à l’usine Williams et il m’avait demandé comment avait été cette journée. Je lui ai répondu qu’elle avait été bonne et il n’y avait pas besoin d’en dire beaucoup plus," ajoute-t-elle.