Fernando Alonso a montré une impatience et une frustration d’un niveau rarement atteint à Spa-Francorchamps et malheureusement pour l’Espagnol, le Grand Prix d’Italie qui suit celui de Belgique ne s’annonce pas de bon augure pour McLaren, sur un circuit où la puissance sera primordiale.
"C’est un circuit très rapide et pour un pilote, c’est incroyable de rouler dans ces lignes droites célèbres entrecoupées de chicanes serrées et de virages rapides" avoue Alonso.
"Maintenant, nous avons toujours dit que ce circuit ne conviendrait pas à notre voiture et nous nous attendons à un week-end difficile".
Malgré un circuit encore moins adapté que celui de Spa à la MCL32, Stoffel Vandoorne ne pourra vivre pire week-end qu’en Belgique, où il a écopé de 65 places de pénalité. Parti dernier, le Belge n’a rien pu faire et a évolué dans l’anonymat le plus total durant les 44 tours de course.
"Spa n’a pas été simple pour nous et nous avions toujours identifié la Belgique et l’Italie comme des courses difficiles pour nous. Nous avons eu des difficultés à avoir un rythme suffisant pour suivre le peloton en ligne droite et nous pensons qu’il en sera de même à Monza. Les qualifications seront encore importantes mais c’est sur la course que nous devons travailler pour garder nos positions" explique Vandoorne.
Pour la dernière course européenne, l’optimisme ne règne pas chez McLaren et Eric Boullier se désole de ne pas pouvoir profiter des deux courses mythiques que sont Spa et Monza.
"Ces deux courses sont un enchaînement incroyable mais nous savions qu’il serait compliqué" déclare quant à lui Boullier.
"Spa l’a précisément été et bien que nous réduisions nos ambitions pour Monza, nous garderons le même état d’esprit : nous ferons le meilleur travail possible. Et il y a énormément de travail à faire avant que nous nous sentions en confiance sur les circuits rapides qui réclament beaucoup de puissance".