Les nombreux incidents qui ont eu lieu dans les stands depuis le début de saison ont amené la question de la légitimité des feux qui sont utilisés pour indiquer aux pilotes qu’ils peuvent repartir. Selon le directeur de course, Charlie Whiting, il n’y a aucune raison de penser que l’absence de l’homme chargé de lever le panneau devant les pilotes soit la cause de ces problèmes.
"Je ne vois aucune preuve à ce sujet" explique Whiting. "S’il y a juste un capteur de couple sur le pistolet, on peut très bien activer le pistolet pour placer l’écrou de roue, mais il sera mal mis. Le bon couple sera appliqué, mais la roue ne sera pas serrée, c’est ce qui est arrivée aux Haas [en Australie] et à McLaren [en essais hivernaux]."
"Certaines équipes ont cela ainsi qu’un capteur de position afin de savoir si le couple a bien été appliqué mais si ça n’a pas assez bougé, le capteur indique que ce n’est pas serré. Si vous avez un capteur de mouvement et de couple, l’opérateur voit une lumière verte lui indiquant que c’est en place, il appuie sur un bouton, les jacks relâchent la voiture qui repart."
Whiting veut discuter avec les équipes sur la manière de rendre les systèmes plus sûrs, mais ne veut pas standardiser l’équipement : "Je pense que ce n’est pas une nécessité. Nous devons être sûrs que l’opérateur ne puisse pas appuyer sur le bouton avant d’avoir fini car il se peut effectivement que ce soit fait par erreur avec le pouce."
"Nous devons nous assurer que, au milieu d’autres choses, il n’y ait aucune possibilité que le gars puisse donner un signal tant que ces deux conditions n’aient pas été appliquées avec succès."