Red Bull a fait étalage de sa puissance et de ses moyens depuis son arrivée en Formule 1 en tant qu’acteur principal et non plus en tant que sponsor : rachat d’une équipe (Jaguar) pour construire Red Bull Racing, puis d’une deuxième (Minardi) pour accueillir ses jeunes pilotes au sein de Toro Rosso.
Le motorhome gigantesque, l’Energy Station, qui se balade de Grand Prix européen en Grand Prix européen, est un autre signe de cette puissance. Huit titres mondiaux en 4 ans sont venus couronnés cet investissement. Et cette saison, Red Bull est allé encore plus loin : grâce au rachat et à la rénovation de l’A1-Ring, l’Autriche retrouve son Grand Prix.
La course, qui se tiendra la semaine prochaine, est financée par Red Bull sur un tracé renommé en Red Bull Ring.
A l’heure où la F1 débarque en Autriche, les autres équipes trouvent-elles cela gênant ?
"C’est une situation intéressante," répond Federico Gastaldi, directeur adjoint de Lotus, une équipe sponsorisée par Coca Cola via la boisson concurrente de Red Bull, Burn.
"Cela démontre l’implication de cette organisation multi-nationale dans notre sport. Je pense que cela faisait un petit bout de temps que nous n’avions pas vu une nouvelle course européenne sur le calendrier alors je trouve cela plutôt génial."
"C’est une nouveauté et cela nous permettra d’exposer nos sponsors et nos partenaires sur un autre marché. Le tracé assez court devrait permettre une très bonne course et c’est un nouveau défi pour les pilotes et les ingénieurs."
Et le fait que Red Bull possède deux équipes ne dérange pas non plus l’Argentin.
"Nous avons déjà vu des organisations posséder plus d’une équipe par le passé, il n’y a donc rien de nouveau."