Le Grand Prix de Chine est un bon rappel de ce que la Formule 1 doit faire pour mieux se promouvoir sur les nouveaux marchés qu’elle aborde. C’est l’opinion de Martin Whitmarsh, en tant que patron de McLaren mais aussi de la FOTA.
Encore une fois c’est une petite foule qui s’est rendue à Shanghai pour les essais, les qualifications et la course. Des tribunes presque vides sur ce circuit imposant démontrent le manque de connaissance du public chinois pour la F1... et que les prix trop élevés des tickets sont un frein évident.
"Nous avons une audience fantastique à la télévision, il nous faut donc améliorer notre présence sur les circuits. C’est une histoire similaire à Istanbul, là où nous irons ensuite. Il suffit de se promener autour de la ville pour voir qu’il n’y a quasiment aucun affichage pour la course," déclare Whitmarsh.
Le Britannique souligne que le problème est d’autant plus important que la Formule 1 arrive dans de nouveaux pays très importants pour les constructeurs, tels l’Inde, la Russie et surtout les États-Unis. "Nous avons besoin de tirer les leçons avant d’aborder le marché américain (en juin 2012). On ne peut pas imaginer qu’on a juste à y aller pour que l’enthousiasme pour la F1 se ravive en Amérique."