Tous les ingrédients étaient réunis, à Montréal, pour faire du Grand Prix du Canada une course particulièrement intéressante.
Certains responsables d’équipes estiment que la F1 devrait tirer les leçons de cet évènement et prendre en compte les éléments ayant pimenté la course canadienne au moment de penser à revoir la réglementation.
Pour Christian Horner, en charge de l’équipe Red Bull, le mythe de l’aérodynamique responsable de tout est tombé à Montréal.
« Au Canada, on a pu voir assez clairement que les pneus ont une influence nettement supérieure sur la compétition. En fait, on pourrait dire qu’ils ont peut-être une plus grande influence que l’aérodynamique maintenant », a-t-il déclaré à Autosport.
Mike Gascoyne, lui, est de l’avis que la réglementation impose au manufacturier pneumatique d’apporter deux types de pneus au niveau de performance bien distinct, comme ce fut le cas au Canada.
Quant à Martin Whitmarsh, il estime que la compétition a été jusque-là très bonne - seul le Grand Prix de Bahreïn n’a pas été à la hauteur.