Selon Damon Hill, la Formule 1 peut se rendre à Bahreïn cette année la conscience tranquille. L’ancien pilote de F1, nouveau consultant pour Sky Sports, s’est récemment rendu dans le pays en compagnie du président de la FIA, Jean Todt.
On sait que le calme n’est pas totalement revenu dans le pays après les manifestations violemment réprimées de 2011 et les équipes attendent que la FIA se prononce sur le sujet.
"Je n’aime pas voir des gens brutalisés ou sur lesquels on tire," déclare Hill aujourd’hui au Times. "J’ai été frustré l’an passé que la Formule 1 ne lève pas la voix contre ce qui était en train de se produire. Mais beaucoup de choses ont changé depuis. La situation à Bahreïn est mieux comprise et je ne pense pas qu’une personne ait envie d’aller à Bahreïn s’il y avait encore des violences, juste parce qu’il y a un Grand Prix à faire."
"J’ai écouté beaucoup de gens là-bas, y compris des témoins. Je crois qu’ils sont en train de changer pour le meilleur. Il n’y a pas de doutes qu’ils ont des problèmes mais chaque pays a ses problèmes. Nous avons bien eu des émeutes il y a peu au Royaume Uni. Cette fois, la F1 peut se rendre à Bahreïn avec la conscience tranquille et pas seulement comme un outil pour se couvrir," ajoute le champion du monde 1996.
En l’état actuel des choses, la FIA et Bernie Ecclestone ont maintenu le Grand Prix à sa date prévue, le 22 avril.