A chaque fois que les Accords concorde arrivent à leur terme, ce qui arrivera à la fin de l’année 2012, le petit monde de la F1 entre en ébullition. Le nerf de la guerre est bien sûr l’argent...
Aujourd’hui, le championnat de F1 appartient à CVC, mais on parle depuis quelques semaines du rachat de ce championnat par un consortium formé autour de News Corporation (Rupert Murdoch) et Exor (famille Agnelli). Ce rachat du championnat de F1 est appuyé par les plus grandes équipes de F1, car il laisse entrevoir une répartition des rentrées financières plus juste.
"Nous voulons des règles claires et stables, le retour de certains circuits européens dans le championnat, la réduction des prix pour les spectateurs et aussi des relations plus directes avec le public et notamment avec la jeune génération," déclare Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia Ferrari, dans la presse brésilienne.
Une source anonyme ajoute quelques détails dans le journal brésilien O Estado. "Nous voulons un partenaire qui s’intéresse à la F1 et qui souhaite se développer avec nous au lieu de simplement passer à la caisse pour récolter les profits que notre championnat génère. Ce nouveau partenaire doit nous remettre une nouvelle proposition qui prévoirait que les équipes puissent participer aux discussions pour tout ce qui concerne leurs intérêts."
Pour peser de tout leur poids dans ces négociations qui ressemblent à un énorme bras de fer, les équipes doivent être solidaires. "Même si nous nous battons en piste chaque dimanche, nous avons des intérêts communs. Nous ne sommes pas seulement en compétition avec les autres sports, mais avec des milliers d’autres sortes de divertissements. Il nous faut donc de la stabilité, de la croissance et un avenir clair. Si nous avons ça, l’identité des détenteurs des droits serait moins importante."