Bernie Ecclestone a fait le point sur le calendrier de la Formule 1 de cette année et du futur. Maintenant que les courses de Barcelone et Valence semblent sauvées par l’alternance, et que la France et la Belgique sont sur la même voie, il lui reste à régler le cas de l’Allemagne.
Hockenheim et le Nurburgring sont déjà en alternance depuis plusieurs années mais le deuxième circuit arrive en fin de contrat et la direction a été mise à la porte par le gouvernement régional. Ecclestone n’a pas encore été contacté par qui que ce soit depuis.
"J’ai suivi les histoires au Nurburgring mais je n’ai toujours pas tous les détails ni les informations de fond. Pour l’instant je ne sais pas, c’est avant tout un problème humain : je ne sais pas qui contacter pour négocier les conditions à partir de 2013. Pour le moment, de manière évidente, il n’y a pas de contact désigné," déclare Ecclestone.
La F1 semble suivre une voie lente et en pente douce hors d’Europe. Douze des 20 courses de l’année y sont organisées et c’est encore trop pour Ecclestone. "Tout à fait, c’est un championnat du monde, pas un championnat d’Europe. Pensez à cela : combien de personnes vivent en Europe et combien en Asie et en Amérique ? Si l’Europe devait avoir plus de courses ce serait hors de proportion."
Alors que près de 100.000 personnes ont manifesté aujourd’hui à Bahreïn pour la démocratie, un an après les émeutes qui ont secoué le petit pays du Golfe, Ecclestone affiche toujours sa confiance pour le Grand Prix qui doit s’y tenir le 22 avril. "Les organisateurs ont dit que tout était sous contrôle et je crois que pour l’instant nous nous devons de les croire."