La vente de la F1 à Liberty Media n’est pas encore effective.
La première étape est de recevoir l’approbation de la FIA. Ce qui ne devrait poser pas trop de problème semble-t-il. Dans une déclaration que nous rapportions ce matin, Jean Todt a accueilli « l’investissement à long-terme », mais a dit avoir besoin « de plus de renseignements. »
La deuxième étape est la Commission Européenne, dont le rôle est de prévenir tout conflit d’intérêt, notamment parce que la FIA est actionnaire à 1% de la F1, ce qui ne plaît guère. « Je ne crois pas que la FIA va abandonner un actif de 100 millions de dollars ! » nous a confié une source européenne à ce sujet.
La vente de la F1 a déjà satisfait en outre nombre d’acteurs importants, comme Hans-Joachim Stucktold, de la Fédération allemande de l’automobile.« Nous savons tous que quelque chose devait être fait pour ramener le sport à un niveau plus élevé. Peu importe ce que fait le nouvel actionnaire, ce ne pourrait pas être bien pire en réalité. » De même, Dieter Zetsche, patron de Mercedes, a dit que la vente était « plus une opportunité qu’un risque. »