Les débats se poursuivent quant au son des nouvelles F1 à moteur turbo. Comme nous vous le rapportions dès la semaine dernière, la FOM va mieux calibrer l’emplacement de ses micros et les niveaux sonores retransmis à la TV pour faire vivre une meilleure expérience aux téléspectateurs. Restera le niveau du spectacle sur place, pour les fans en tribune, à améliorer.
Au cœur de ces débats, des documents datant de 2007 ont été ressortis, à l’époque où la FIA de Max Mosley réfléchissait à ce qui devait être le moteur de 2011, un V6 de 2,2L turbocompressé avec un KERS. Ce moteur n’a jamais vu le jour, ni même le 4 cylindres turbo ensuite prévu pour 2013, Ferrari poussant pour garder au moins la noblesse d’un V6.
Dans ces documents, rédigés par les consultants de la FIA Tony Purnell et Peter Wright, des bases pour la règlementation actuelle avaient été mises en place. Mais les deux hommes avaient déjà alerté sur le son de ces moteurs turbo et le spectacle qui en découlerait.
"La principale contrainte sera d’éviter d’endommager l’attraction émotionnelle de la Formule 1 pour la base de ses fans. L’avancée technologique de la F1 et les performances doivent être maintenues. Quant au son, la perte en régime moteur donnera un nouveau bruit, que nous ne connaissons pas, mais qui sera moins fort."
Purnell et Wright ont toutefois poussé la FIA à aller de l’avant. "Notre opinion est que ce bruit, qui risque d’être moins intéressant, est une opportunité qui vaut la peine d’être saisie. Des voitures plus silencieuses sont en phase à 100% avec les demandes environnementales."