Jean Todt est présent à Yeongam et il s’est exprimé notamment sur l’avenir des Grands Prix de Formule 1 en Europe, à l’heure où de nouveaux pays vont bientôt disposer de leur course. Les effets de la crise économique continuent à se faire ressentir.
"La crise économique a touché tout le monde. La F1 n’est qu’une compétition. Nous devons prendre en compte la réduction des coûts, l’amélioration de la qualité du spectacle, de la technologie. Au dernier salon de l’automobile de Paris, il y avait beaucoup de voitures électriques, à hydrogène, hybrides. La course doit être une vitrine pour ces technologies. Cela doit encourager les constructeurs à y participer, à y rester ou y revenir," a-t-il déclaré à l’AFP.
"Le monde change, l’économie aussi. On doit y être attentif," poursuit-il. "Il ne s’agit pas seulement de l’Europe qui pourrait perdre un GP. En Belgique ? C’est une question gouvernementale plus que sportive. Nous espérons garder encore longtemps Spa, qui est une superbe course. Mais s’il n’y a plus d’argent, ce sera un problème."
"Quant à la France... Je suis Français mais je n’ai pas la responsabilité d’assurer un GP de France. C’est lié au pays, à la Fédération nationale, au promoteur, et à la FOM de Bernie Ecclestone. Quand tout cela est réuni, la FIA, en tant que législateur, a la responsabilité d’avaliser le circuit. Mais nous ne sommes pas impliqués dans tout le processus. Si on me demande si la France devrait avoir un GP dans le calendrier FIA, je pense que oui. Mais malheureusement, tout n’a pas été réuni pour le permettre," conclut Todt.